« Nul homme n'est une île, complète en elle-même ; chaque homme est un morceau du continent, une part de l'ensemble ; si un bout de terre est emporté par la mer, l'Europe en est amoindrie […]. La mort de chaque homme me diminue, car je suis impliqué dans l'humanité. N'envoie donc jamais demander pour qui la cloche sonne : elle sonne pour toi. » Nuccio Ordine part de cette émouvante méditation de John Donne (1624) — dont s’inspire le titre de son ouvrage —, pour enrichir sa “bibliothèque idéale” d’un second volume, en nous invitant encore à lire (et à relire) d’autres merveilleuses pages de littérature mondiale. Convaincu qu’un bref extrait (brillant et sortant des sentiers battus) peut éveiller la curiosité des lecteurs et les encourager à se plonger dans l’œuvre elle-même, Nuccio Ordine poursuit son combat en faveur des classiques. À travers les textes de Shakespeare et de Rilke, de Dante et de Tchekhov, de Pascal et d’Eliot, de Gorgias et de Dickinson, de Pétrarque et de Celan, d’Érasme et de Hesse, de Camões et de Conrad, de Diderot et d’Hemingway — et d’autres très grands auteurs —
Nuccio Ordine montre comment la littérature est un moyen fondamental pour rendre l’humanité plus humaine. En ces temps marqués par les égoïsmes les plus brutaux, par la reprise des racismes, par les terribles inégalités économiques et sociales, par la crainte de l’“étranger“, ces pages nous invitent à comprendre que ce que nous faisons pour les autres est la seule chose qui puisse nous aider à donner à un sens à notre vie.
Dans le sillage de L’Utilité de l’inutile (best-seller traduit dans vingt-et-une langues et dans trente-et-un pays) et d’Une Année avec les classiques (traduit dans six langues), ce nouvel ouvrage se veut un hymne à la littérature et à ce qui, dans notre société, se trouve injustement considéré comme “inutile” sous prétexte qu’il n’y a pas de “profit” à en tirer.